Il y a encore quelques années, pratiquer le MMA en France relevait presque de l’underground. Interdit, mal compris, caricaturé… Le sport a pourtant explosé en popularité, porté par des figures comme Ciryl Gane ou Manon Fiorot. Retour sur un parcours chaotique, mais impressionnant.
Jusqu’en 2020, le MMA était officiellement interdit en France. Pas en tant que pratique (il existait des compétitions "déguisées"), mais en tant que discipline reconnue. L’utilisation des coudes, des frappes au sol, la cage : autant d’éléments rejetés par les autorités, jugés trop violents.
Des fédérations comme la CFMMA, des figures du sport, et des médias spécialisés ont milité pendant des années. En 2020, sous la ministre Roxana Maracineanu, le MMA est enfin reconnu officiellement, sous l’égide de la Fédération Française de Boxe. Une victoire historique.
Une fois le cadre légal posé, les choses se sont accélérées : plus de salles, plus de galas, plus de visibilité. Des combattants comme Ciryl Gane, Salahdine Parnasse ou Manon Fiorot font briller la France à l’international. La scène locale devient l’une des plus dynamiques d’Europe.
Avec des infrastructures en place, un public passionné et une nouvelle génération de combattants ultra complets, le MMA français ne fait que commencer son ascension. L’UFC à Paris n’est plus un rêve : c’est une réalité. Et ce n’est que le début.
Le MMA en France revient de loin, mais avance vite. Grâce à ses athlètes, ses fans et une nouvelle génération de coaches, le sport a conquis sa place. Ce n’est plus un “sport de barbares”, c’est une discipline exigeante, moderne, spectaculaire — et surtout, enfin libre.